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SUR LE FRONT
DU RESPECT DE
LA VIE EN FRANCE

AVORTEMENTS OFFICIELS [14/10/2005]

Le ministère de la cohésion sociale et de la santé (c’est sa nouvelle appellation !) publie les chiffres officiels de l’avortement, en France, en 2003.

Selon les données collectées par les systèmes hospitaliers, le nombre d’ "IVG" aurait été de 203 300, « soit 1,6 % de moins qu’en 2002 », ce qui, selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et de la statistique (si, si, cela existe !), serait la première baisse observée depuis 1996.

Notons que la « première baisse observée depuis 1996 » avait déjà eu lieu en 2001, puisque l’on annonçait alors que le nombre d’avortements était passé de 213 000 en 2000 à 198 700 en 2001. Nous avons déjà commenté les chiffres officiels globaux et nous ne reviendrons pas sur la question.

Le même organisme indique par ailleurs que le nombre d’avortements diminue avec l’âge de la femme, le maximum (80 %) intervenant chez les femmes entre 20 et 39 ans. Belle performance aussi pour les mineures, chez lesquelles le nombre d’avortements est passé de 8 000 au début des années 1990 à plus de 11 000 aujourd’hui.

En même temps que cette statistique, une autre nouvelle doit réjouir particulièrement les promoteurs de la culture de mort. Pour faire suite à la loi Aubry de 2001, qui le prévoyait expressément, et à la décision de remboursement total par la Sécurité sociale (disposition prise en février 2005) on apprend que la stérilisation définitive a été déjà choisie par 3 000 femmes, alors que 50 000 d’entre elles, qui ont déjà subi la ligature des trompes, sont potentiellement intéressées par une mesure définitive … et gratuite.

Quand la Sécurité sociale ajoute un élément supplémentaire à l’organisation de sa propre faillite.


« AVALER LA PILULE » [21/09/2005]

Périodiquement, plus ou moins en douce, le sujet revient sur le tapis. Ce mois-ci, septembre 2005, c’est la revue Sciences et Avenir qui s’y colle. « Les contraceptifs oestro-progestatifs entrent dans la catégorie des cancérogènes du groupe 1, celui dont la toxicité est la plus avérée. » Selon la revue, c’est ce qui ressort du rapport de vingt et un experts réunis sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer. Et encore ceci : « Jusqu’à présent, seule la survenue du cancer du foie était liée aux œstro-progestatifs. Or, d’après ce rapport, les risques de cancer du sein (+ 20 %) et du col de l’utérus augmentent également. » En ce qui concerne ce dernier, « la pilule semble favoriser l’apparition de lésions précancéreuses chez les femmes porteuses du papillomavirus, virus sexuellement transmissible. » Toutefois, « dix ans après l’utilisation d’une pilule, les risques de cancer du sein redeviennent les mêmes que ceux d’une femme non utilisatrice. » Ouf !

Dans l’éditorial du Courrier de LLV – SOS FM, n° 123, du troisième trimestre 2000, le docteur François Volff faisait, sur la question, un point qui est toujours d’actualité.

« La Presse (Le Figaro du 13 novembre 2000) s'est fait l'écho d'une publication du British Medical Journal (11 novembre 2000, volume 321, pp.1190-1195), évaluant le risque supplémentaire, plus exactement multiplié par deux, d'accidents thrombo-emboliques chez les utilisatrices de pilules dites de troisième génération (contenant du gestodène ou du désogestrel) par rapport a une autre dite de seconde génération (contenant du lévonorgestrel). Le Figaro s'excuse tout de même, en précisant que « le risque qui est doublé est très faible. Il est de l'ordre de vingt accidents par an pour 100 000 femmes. Vingt accidents graves pour 100 000 femmes, c'est trop, et quarante pour 100 000, encore plus ». (II y a tout de même 4,3 millions d'utilisatrices !).
(…)
Si l'on ajoute que le risque d'infarctus du myocarde est multiplié par 4,9 en cas de contraception orale et que c'est pour y échapper que l'on prescrit des pilules de troisième génération et qu'il faut mettre ce risque, qui est de 0,3 pour 100 000 avant 35 ans et de 3 pour 100 000 après, en balance avec le risque accru de mortalité cardiovasculaire avec ces mêmes pilules de troisième génération, si on ajoute qu'en cas de tabagisme associé, ce risque d'infarctus est multiplié par 87 (3 pour 100 000 avant 35 ans et 40 pour 100 000 après), on réalise que la prescription de la pilule exige un peu de réflexion.

Ajoutons encore que le risque d'accidents vasculaires cérébraux est multiplié par 2,7 (8 pour 100 000 à 35 ans), que le risque d'adénome hépatique augmente avec la durée d'utilisation de la pilule (2 pour 100 000 utilisatrices par an) et que le risque relatif de cancer hépatique, même s'il est très faible, apparaît après plus de cinq ans d'utilisation (Revue du Praticien 1995, n° 45, p.2427). La banalisation extrême de l'usage de ce médicament ne justifie pas les imprudences.

Si l'on n'en est plus a la situation évoquée au Congrès de gynécologie de Tunis (1972), qui rapportait 13 pour 100 000 décès par an chez les femmes prenant la pilule, ce qui ferait aujourd'hui en France plus de 550 morts par an, contre probablement un peu plus de 150 actuellement, c'est grâce à des dosages moindres, mais surtout à une médicalisation de la prescription. L'affaire du norlévo laisse présager un retour à la prescription aveugle, d'origine idéologique. Rappelons que cette "pilule du lendemain", presque aussi inefficace que le préservatif du lendemain, contient une dose massive de lévonorgestrel, ce progestatif qu'on a remplacé (à doses usuelles...) dans les pilules de troisième génération, pour supprimer les risques d'infarctus, avec les conséquences que l'on vient de voir. »

Bien sûr, les discrètes réserves publiées au cœur de l’été, ont provoqué les protestations scandalisées du lobby de la culture de mort, qui a chanté le los de la contraception orale. Un collectif de gynécologues obstétriciens a indiqué que les risques (qu’il ne nie pas !) doivent être mis en balance avec les avantages de la contraception orale et avec le fait que ces contraceptifs oraux diminueraient de moitié les risques de cancer des ovaires et de l’endomètre. D’autres disent que la pilule diminue aussi les risques de sclérose en plaque. D’autres nient qu’elle provoque l’obésité des utilisatrices.

On l’aura observé : lorsqu’il s’agit de favoriser la culture de mort, il n’est plus question du fameux "principe de précaution" dont on nous rebat les oreilles pour les choses les plus bénignes. Ici, au contraire, les femmes sont invitées à courir tous les risques pourvu qu’elle se pilulent chimiquement, pour ne rien dire de l’avortement lui-même.

De toutes façons, il est, selon nous, aberrant qu’en pleine fantasmagorie écologique, personne n’évoque jamais les conséquences fatales pour l’homme de ce bouleversement des équilibres naturels.


LA CONSTITUTION EUROPÉENNE ET
LE "DROIT À LA VIE"
[15/04/2005]

En énonçant, dans son article II-62 le principe du « droit à la vie pour toute personne », la constitution européenne présente autant de garanties que la loi Veil dont la première phrase du premier article est : « La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. »

En précisant au contraire (article II-112) que la mise en œuvre des principes relève de la souveraineté des États, la constitution canonise le droit à l’avortement là où il existe, et la non-reconnaissance de l’embryon comme personne humaine, là où c’est le cas.

Par ailleurs, si les associations homosexuelles, sous l’influence desquelles, déjà, a été provoquée la démission du commissaire italien Buttiglione, appellent à voter "oui" au référendum constitutionnel, c’est que le texte proposé interdit « toute discrimination fondée notamment sur (…) l’orientation sexuelle » (article II-81) et précise qu’une loi européenne pourra établir « les mesures nécessaires pour combattre toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. »

Le groupe Homosexualité et socialisme a tranché à 71 % en faveur du "oui", score supérieur de 12 points au référendum interne des socialistes !


SONDAGE [25/02/2005]

D’ un sondage réalisé par B.V.A. au cours de décembre 2004 et de janvier 2005, auprès de femmes de 18 ans et plus, il ressort que :

1) 43 % considèrent que l’avortement à domicile va dans le bon sens puisqu’il facilite le recours à cette pratique, contre 50 % qui pensent au contraire qu’elle va dans le mauvais sens en la banalisant, avec 7 % d’indécis.
2) 86 % pensent que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes, contre 11% qui pensent le contraire, et 3% qui ne savent pas.
3) 83 % pensent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’avortement, contre 14 % qui pensent le contraire, et 3% qui ne savent pas. En 2001, les réponses à cette même question étaient respectivement : 78 %, 18 %, 4 %.

Nous le répétons : les avortistes peuvent légitimement se faire du souci. Nous l’écrivions dans notre Courrier "électronique" N° 28, du 11 février dernier : « Si, par aventure, les avortistes étaient amenés à relâcher la tension constante qui, du plus haut niveau de l’Etat républicain à la plus humble de ses courroies de transmission, opine en permanence pour la culture de mort en général et l’avortement en particulier, l’homme social, à terme, rentrerait inévitablement dans ses voies. »


L'INQUIÉTUDE DES AVORTEURS [04/02/2005]

Une chose est à remarquer dans le triomphe organisé en l’honneur de Simone Veil, à l’occasion du trentième anniversaire de sa loi de mort : plus que jamais, les avorteurs ont l’air sur la défensive.

Laissons de côté la part de jeu. On sait, depuis l’affaire de Bobigny, depuis le manifeste des 343, que la manipulation de l’opinion publique est d’abord une entreprise de spectacle ; un spectacle truqué où tout est fabriqué d’avance.

Laissons de côté aussi le dépit, réel, de voir que l’opposition à la loi de mort persiste, et semble se renouveler. Quand on se refuse à admettre l’existence d’une nature des choses, rien n’est plus incompréhensible que sa manifestation ; aussi, faute de pouvoir reconnaître la raison humaine à l’œuvre en dépit de tous les obstacles, il est nécessaire d’imaginer on ne sait quel obscurantisme résiduel subsistant malgré le progrès, et quelque conjuration faschisto-papale, tirant de mystérieuses ficelles pour empêcher d’avorter en rond. C’est la même logique que celle qui avait cours en U.R.S.S. à l’époque stalinienne : comme il était impossible de mettre en cause les principes marxistes-léninistes, les échecs répétés de l’économie ne pouvaient être dus qu’à des pratiques de sabotage volontaire de la part des ennemis du peuple. On connaît la suite.

Il n’empêche. Cette inquiétude est fondée.

Le docteur Paul Cesbron, avortiste de la première heure, ancien président de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (A.N.C.I.C.) rappelle, ou, plus exactement, avoue enfin, que, en 1975, peu de médecins, et encore moins de gynécologues avaient soutenu la loi Veil ; ceux qui n’ont pas la mémoire courte, se souviennent que la caste politico-médiatique montait alors en épingle la moindre déclaration en faveur de l’avortement et gardait soigneusement sous le boisseau les pétitions en sens contraire rassemblant des dizaines de milliers de signatures. Or, à l’occasion des débats qui eurent lieu en 2001 au sujet de l’allongement des délais d’avortement, le même Cesbron constate « la persistance de blocages culturels chez les gynécologues » ; un autre médecin avortiste, le docteur Danielle Hassoun, de Saint-Denis, dénonce « la difficile intégration de l’avortement dans la société », et se lamente de ce que celle-ci « continue à voir l’IVG comme une chose pas très propre dans le paysage. » (Nouvel Observateur, 27 janvier 2004) ; le docteur Raymonde Moullier, de Nantes, redoute la « frilosité du corps médical » à s’engager dans la procédure de l’avortement à domicile.

Le Monde du 9 décembre 2004 imprimait carrément : « la génération des médecins militants pour l’avortement en 1975 va bientôt partir à la retraite et s’inquiète de ne pas avoir de relève

On aurait pu penser que notre manifestation du 23 janvier, à laquelle la préfecture de police a fait toutes les difficultés possibles, imposant même, dans les derniers jours, un itinéraire sans rapport avec celui proposé à l’origine plusieurs mois avant, était sans importance pour le clan avortiste qui, depuis 1975, a fait passer toutes les lois qu’il voulait, et interdit toutes celles qui ne lui convenaient pas. Eh bien, non ! La manifestation d’une opposition, sur ce tabou qui fonde maintenant la république française, est, en tant que telle, un scandale ; et la caste politico-médiatique s’est répartie, selon les secteurs de l’opinion qu’elle touche, entre le silence total (Le Figaro), et les interprétations fielleuses, donc factuellement inexactes (L’Humanité, Libération).

C’est, si l’on peut dire, selon la "morale" de ces gens-là, de bonne guerre. Mais nous les avertissons à nouveau qu’ils perdent leur temps. Il n’y a là nul obscurantisme résiduel, ni conjuration. Nul ne peut empêcher qu’une pomme détachée de son arbre ne tombe à terre selon un mouvement uniformément accéléré proportionnel à leur masse respective, et inversement proportionnel au carré de leur distance. A moins d’imaginer c’est faire preuve d’obscurantisme que de se soumettre aux lois de la gravitations universelle ou qu’elle ne peut continuer à s’exercer qu’en raison d’un complot. Si, par aventure, les avortistes étaient amenés à relâcher la tension constante qui, du plus haut niveau de l’État républicain à la plus humble de ses courroies de transmission, opine en permanence pour l’avortement, l’homme social, à terme, rentrerait inévitablement dans ses voies. Ce que les sectateurs de la culture de mort ne nous pardonnent pas, c’est d’être leur mauvaise conscience.


INFORMATION « À LA FRANÇAISE»  [28/01/2005]

Dimanche 15 janvier, à Paris, grosse manifestation en faveur de la loi Veil. Lundi 16, journal Métro : à la une, sur trois colonnes avec photo, information complète sur ladite manifestation.

Dimanche 23 janvier, à Paris, grosse manifestation contre la loi Veil. Lundi 24, journal Métro : page 3, huit lignes, sur une colonne, indication des plus laconiques sur cette manifestation. Même jour, même journal, page 6, sur deux colonnes avec photo en couleurs : manifestation d’« une quinzaine de personnes » qui protestaient contre les « soixante millions d’animaux sacrifiés chaque année » pour la fabrication des fourrures.

A la télévision, silence total des deux premières chaînes sur la manifestation pro-vie ; seulement quelques secondes sur France 3 !

Pour la culture de vie : la désinformation de Grenoble

Que des commentaires fielleux sur la manifestation des grenoblois en faveur de la culture de vie, le 15 janvier. Le Directeur départemental du Dauphiné libéré, à l’unisson des lobbies les plus violemment hostiles à l’enfant à naître, procède à une désinformation systématique, et insulte ceux qui protestent. (Dossier disponible sur demande)
Honneur aux Grenoblois :

Premier reportage honnête sur la manifestation parisienne du 23 janvier, par le journal Monde & Vie n° 742 du 27 janvier 2005 :


J'AIME LES PETITS OURS, LES ARAIGNÉES,
LES PHOQUES, LES PETITS CHIENS ?
[21/01/2005]

L’émission de TF1, Fear Factor, a dépassé les limites autorisées par la loi (article 521-1 du code pénal). Les faits : le Ministère de l’Agriculture a attiré l’attention du C.S.A. sur le sort fait à certains animaux par cette émission le 21 avril 2004. Il s’agissait d’une épreuve « où le visage des candidats était couvert d’animaux (souris, mygales, reptiles) ; cela pourrait être considéré comme un acte de cruauté envers un animal… Le Bureau de la protection animale relève que les proies étaient mises en contact avec leurs prédateurs, que la rotation de la chaise (sur laquelle était assis le candidat) pouvait entraîner leur écrasement et, dans tous les cas, un ‘stress intense ».

Je compatis au désarroi des petits ours des Pyrénées privés brusquement des soins attentifs de leur mère, abattue par un habitant de la région qui estimait que sa vie était subitement en danger. J’ai eu, moi aussi, une pensée émue pour ces petits orphelins.

Merci à Brigitte Bardot pour son ardeur persévérante dans le combat destiné à protéger la survie des phoques, livrés sans défense à des chasseurs (?) aux appétits financiers démesurés. Il faut se réjouir lorsque quelqu’un vient au secours de ceux qui sont sans défense.

Imaginez ma joie d’avoir appris l’autre jour, en regardant la télé, que les chaînes de production des aliments pour chiens et chats étaient davantage surveillées, au plan sanitaire, que certaines des filières chargées de nous procurer une alimentation saine. Il est réconfortant de savoir que les autorités se préoccupent de l’immense marché des chiens et des chats : il ne faudrait pas en perdre un seul.

Par les différents médias, nous sommes sensibilisés aux travaux entrepris pour la protection de la nature et des animaux : il faut protéger les éléphants et les singes et les girafes… Sans les efforrts de quelques respectables humanitaires de haut vol, on pourrait assister à des disparitions sans espoir de retour.

Il faut aussi purifier les mers et les océans pour que les poissons survivent. Il faut veiller à l’utilisation des engrais et des pesticides. Il faut empêcher que les chasseurs se mettent à chasser n’importe quand. Il faut… La liste est loin d’être close. Nous nee pouvons que nous réjouir de toutes les actions menées pour le bien de celles et de ceux que nous côtoyons.

Pourtant, je reste triste car je constate que, seul, le petit d’homme n’est pas protégé, entouré, défendu, soigné comme il serait en droit de l’être. Le petit d’homme est tragiquement offert en sacrifice à des intérêts égoïstes et partisans. Le ventre qui devrait l’aider à s’épanouir est devenu son lieu de mort et l’utérus son cercueil. La médiatisation de l’anniversaire de la loi Veil qui a dépénalisé l’avortement en France le 17 janvier 1975, ne saurait masquer la réalité : 220 000 avortements pratiqués chaque année dans notre pays. (Pardon : j’ai écrit ce que je ne pense pas ; je me dois d’écrire ce que je pense : « les 220 000 assassinats légaux remboursés par la Sécurité Sociale… »).

Jésus avait pourtant bien recommandé : « Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas ».


Pasteur Charles Guillot
Idea – Janvier 2005


SUR UN GLAS QUI NE SONNA PAS [07/01/2005]

Donc, pas de glas officiel, le 28 décembre, pour les quelque sept millions de victimes de la loi Veil.


La jeune personne bien en cour, qui exerce la brillante fonction de directrice de la communication auprès de la Conférence des évêques (elle s’appelle Marie-Caroline de Marliave ) explique ainsi ce silence massif (Le Figaro du 27 décembre 2004) : « Vouloir ainsi faire pression sur l’Église n’est pas une méthode adaptée pour combattre les atteintes à la vie sur lesquelles les évêques se sont déjà maintes fois exprimés. »

On ne comprend pas bien ce qu’elle appelle la "pression" qui aurait été faite "sur l’Église", et il nous semble, du point de vue de la logique, qu’elle confond l’objet de cette supposée pression (qui ne fut – croyons-nous – qu’une simple demande), c’est-à-dire le glas, avec la démarche elle-même.

On ne voit pas très bien non plus, ni ce qu’une simple demande, ni un glas en tant que tel peuvent avoir d’inadapté « pour combattre les atteintes à la vie », et nous pensons même qu’il est tout à fait légitime d’être persuadé du contraire.

Maintenant, s’il n’est pas faux que les évêques, ou des évêques, plus fermement que d’autres, se soient effectivement exprimés contre « les atteintes à la vie », jamais on n’a vu " les" évêques, ni même "des " évêques prendre à partie le gouvernement de la république, ou intervenir dans le débat public, sur le problème du respect de la vie, avec autant de vigueur qu’ils l’ont fait sur d’autres sujets moins liés à leur charisme de chefs de l’Église catholique, ou, d’un autre point de vue, moins fondamentaux pour l’ordre social.

Pour nous, association non-confessionnelle, cela est extrêmement troublant. D’autant que nous avons en mémoire l’appel, encore récent, à la "désobéissance civile" en faveur de la cause des immigrés illégaux, rédigé par l’évêque Brunin, pour le compte du Comité épiscopal des migrations.

La belle Marie-Christine nous expliquerait sans doute qu’aucune "pression" n’a eu besoin d’être effectuée sur les évêques pour leur faire prendre parti avec une vigueur inaccoutumée sur un autre sujet que « les atteintes à la vie » de l’enfant à naître, et que la "désobéissance civile", tout à fait condamnable pour la défense de la vie de l’enfant à naître, est, au contraire, une méthode adaptée à la défense de l’immigration clandestine.


LE MENSONGE DE TRENTE ANS [07/01/2005]

Qu’une idéologie, quelle qu’elle soit, ait toujours besoin, au bout de trente ans de domination sans partage, de ses mensonges congénitaux pour se maintenir, a quelque chose de réconfortant. Mais, le propre du mensonge étant d’être incohérent, les contradictions ne manquent pas à l’intérieur de la vérité officielle. Ainsi, il est certain que ceux qui, malgré l’évidence de bon sens, s’obstinent à adhérer au dogme républicain selon lequel la légalisation de l’avortement en a fait brutalement baisser le nombre, ne sauront jamais si, avant 1975, il y avait, par an, 1,5 million d’avortements, 800 000, 500 000 ou 300 000, ce dernier nombre étant celui finalement adopté par Veil dans son récent ouvrage auto-apologétique, et repris, en toute servilité par la presse. Nous l’avons déjà dit : il y a des gens pour qui les nombres exprimant des quantités ne semblent pas, comme pour nous, signifier une réalité concrète, mais avoir plutôt une valeur symbolique. Alors, évidemment un de plus ou un million de plus … Quelle importance ?

Répétons-le encore une fois : le nombre total annuel d’avortements perpétrés illégalement (avant 1975) se situait entre 50 000 et 90 000, et ne pouvait, en aucun cas, dépasser cette limite extrême. En sorte que la permission d’avorter n’a pas fait choir le nombre de bébés tués in utero de 1,5 millions ou même de 300 000 à quelque 200 000. (Comment croire une absurdité pareille ?) ; mais il l’a, au contraire fait grimper de 90 000 (au maximum) à quelque 200 000.

Aujourd’hui, si on appliquait la même logique, on devrait admettre que l’extension de l’autorisation d’avorter, de la douzième à la quatorzième semaine, a de nouveau fait baisser le nombre des avortements. Mais le même dogme qui, d’un côté, s’accroche à son mensonge fondateur, le lâche, de l’autre, pour s’interroger sur les raisons du fait, devenu officiel, que, depuis 1975, le nombre d’avortements se maintient entre 200 et 250 000, ce qui, fait bien, qu’on le veuille ou non, entre 6 et 7,5 millions d’enfants en 30 ans, dont l’absence est irréparable.

Au titre de la "désinformation", donnons une palme à Paris-Normandie qui, comme contribution bénévole au Credo de la nouvelle religion, imprime : « Fini les avortements clandestins au cours desquels trois cents personnes trouvaient la mort en France chaque année. » Là aussi, c’est le nombre donné par Veil, et l’imposture est tout aussi patente : il a suffi de comptabiliser comme « avortement », avant 1975, la majorité des accidents mortels intervenus dans les services gynécologiques des hôpitaux et cliniques, et de faire comme si, aujourd’hui, le nombre de ces accidents n’était pas sensiblement le même, toutes causes gynécologiques confondues.

Au fait ! Personne n’est jamais obligé d’adhérer au mensonge.



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Une proposition de loi en faveur des "femmes enceintes en difficultés" déposée à l'Assemblée Nationale [21/06/2000]
Revirement du Pr Israël Nisand ? [21/06/2000]
Recours contre la pilule "Royal" devant le Conseil d'État [15/06/2000]
Après le rapport Nisand, mise au point sur le nombre d'avortements concernant les bébés en France [04/04/2000]
Un sondage concernant la prolongation du délai légal de l'avortement sur www.tf1.fr [04/04/2000]
La "pilule du lendemain" distribuée à l'école de la République (3e partie) [03/02/2000]
Le rapport Nisand bientôt traduit dans les faits (2e partie) [20/01/2000]

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La "pilule du lendemain" distribuée à l'école de la République (2e partie) [28/12/1999]
La pilule contraceptive dite "pilule du lendemain" distribuée à l'école de la République [13/12/1999]
Le rapport Nisand bientôt traduit dans les faits [21/10/1999]
Une époustouflante logique de mort [15/03/1999]
Selon le gouvernement, l'avortement n'est pas encore assez facile [15/03/1999]