Laissez-les-Vivre

Qui sommes-nous ?
Programme
Communiqués
Le "Courrier"
Publications
Diffusez vos idées
Adhérez
Liens
Archives

SOS Futures Mères

Qu'est-ce que c'est ?
Un cas SOS FM
Joindre une antenne
Aider SOS FM
Sa vie avant la naissance
Qu'est-ce qu'un avortement ?

DOCUMENTATION

Démographie mondiale
F.A.Q.

Nous contacter
SUR LE FRONT
DU RESPECT DE
LA VIE EN FRANCE

AVORTEMENT PROGRAMMÉ DE L'AMENDEMENT GARRAUD
LE PARTI UNIQUE DE LA CULTURE DE MORT
[27/12/2003]

Les historiens et les philosophes politiques de l'avenir ne pourront que communier dans la même admiration de la République française du XXème siècle. D'une part, en effet, voilà un type de gouvernement auquel ses adversaires ont reproché, du fait même de son mode de désignation et de fonctionnement, une instabilité congénitale, l'impossibilité d'actions suivies à long terme et, in fine, les gaspillages de temps et d'argent public qui en découlent. Mais, c'est bien ce même gouvernement qui, dans beaucoup de domaines clés de la vie de l'homme en société, et particulièrement celui de la reconnaissance du droit absolu à la vie de chaque être humain, a fait au contraire la preuve de la plus exemplaire continuité.

Continuité dans le mal, certes, mais continuité admirable ! Car c'est du procédé même de désignation du pouvoir le plus propre à engendrer l'instabilité, celui qui, en vertu du principe de l'alternance démocratique, a fait se succéder des majorités dites de "droite" et des majorités dites de "gauche", qu'est sortie la politique la plus constamment, la plus ardemment hostile au peuple français, jusqu'à lui dénier le droit de vivre.

Cette "alternance", n'est, en effet, qu'une pure apparence à usage exclusivement électoral, ne se faisant, en réalité, depuis l'origine, qu'à l'intérieur d'un système de complicité idéologique, parfaitement clos, logiquement clos, nécessairement clos. Et au centre vital de ce système, une certaine abstraction "constructiviste" dont les uns et les autres partagent les présupposés et les illusions : rejet de tout ce qui fait le ciment social, auquel on oppose, en dehors des lois de la nature, et en sécularisant sa finalité, cet " homme nouveau " qui ne peut s'entendre qu'au spirituel, ce « novus ordo saeculorum » des illuminés de tous les temps, et ces « lendemains où nous chanterons » de Marx et de ses épigones.

Le vote par les députés, le 27 novembre, lors de l'examen en seconde lecture du projet de loi Perben sur l'adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité, de l'amendement Garraud, que nous avons annoncé sur notre site Internet, est un véritable cas d'école.

Autant, en effet, nous ne pouvions être, a priori, que favorables à ce texte, autant nous n'avons pas manqué de souligner la contradiction objective qu'il apportait, malgré toutes les réserves dont il était entouré, à la législation de mort en vigueur dans la République française. Aussi, ne purent étonner que les aveugles impénitents, et le déferlement d'hostilité, une véritable "tempête politique", selon Le Monde, dont, tout modeste qu'il ait été, cet amendement a été l'objet, et la nouvelle reculade gouvernementale soumis tout puissant parti unique de la mort.

Comme l'auteur même de l'amendement, le ministre Perben, qui le soutenait au départ, invoquait simplement le "vide juridique", dû au renversement de la jurisprudence de la Cour de cassation, qui, à partir de 1999, ne reconnut plus l'homicide involontaire sur un enfant non né, laissant ainsi la femme enceinte sans protection juridique devant la mort de son enfant. Peu suspect de complaisance à l'égard de l'enfant non-né, le professeur Claude Sureau, pour qui on peut être un patient sans être un homme, abondait logiquement en ce sens lorsque, approuvant l'amendement Garraud, il expliquait : « Il est logique que des sanctions pénales puissent exister si quelqu'un a soustrait un enfant au projet parental. » C'était donc en principe, très clair : il ne s'agissait, selon la formule de Perben, que d'une « protection pénale de la femme enceinte qui, contre sa volonté, perd l'enfant qu'elle porte ».

L'affaire était évidemment rendue un peu plus complexe du fait de cette schizophrénie juridique, philosophique, sociale, qui frappe nécessairement un État dès lors qu'il touche, à l'un quelconque des ressorts de l'ordre social, en l'occurrence au droit absolu, et indépendant de lui, de chaque homme à sa propre vie. Intégrer, par exemple, la contradiction entre le domaine civil, où le fœtus est encore implicitement sujet de droit (il peut hériter de son père si celui-ci meurt avant sa naissance) et le domaine pénal (où le même foetus n'existe qu'à partir de sa naissance), n'est pas si simple : il est ainsi nécessaire de croire à la fois qu'un père a le droit de vouloir laisser ses biens à son enfant non encore né, et, en même temps que l'avortement de cet enfant, décidé par la femme seule, ne pourra jamais être fait en vue de simples intérêts matériels ; pour faire une simple hypothèse, si l'enfant est né, la République admet qu'il y a infanticide, et la femme ne pourra profiter de son forfait ; s'il n'est pas né, la République le réserve bien comme héritier légal, mais rembourse à la femme son acte de mort, permettant éventuellement à celle-ci de jouir en toute tranquillité d'un héritage qui ne lui était pas destiné.

Au civil, la personnalité du fœtus est bien distincte de celle de sa mère. Mais c'est cette distinction que les artisans et partisans de la culture de mort, ne veulent à aucun prix, et en dépit de toute logique, voir admettre au pénal. C'est ainsi qu'un magistrat, conseiller auprès d'une personne appelée, sans doute par antiphrase (et stupidité grammaticale conjointe) la "défenseure des enfants", déclare : « Sous couvert de protéger la femme enceinte, l'amendement Garraud (accordait) en réalité une autonomie juridique au fœtus ».

Le Planning familial, l'un des premiers à monter au créneau de la culture de mort, y a vu un coup détourné de "la droite réactionnaire", et sa présidente, Françoise Laurent, en a demandé le retrait complet parce que, déclara-t-elle : « ce serait trop dangereux de chercher une formulation qui laisse supposer qu'avant la naissance, le fœtus existe même avec un statut pas encore défini. »

Gisèle Halimi, l'avocate bien connue mais qui révèle en l'occasion des connaissances juridiques de plus suspectes, ne fait pas dans la nuance : « Le droit dit aujourd'hui que la femme et le fœtus ne font qu'un », affirme-t-elle. Bien sûr, le "droit", même le "droit" républicain, ne dit rien de semblable. Mais Halimi étonne encore bien davantage pour la raison qu'elle donne à son affirmation. Il est vrai que, reçue avocate en 1948 (la pauvre dame a 76 ans), à une époque où n'existait pas encore le C.A.P.A., elle ne s'est jamais peut-être bien préoccupée des sources du droit. Elle déclare en effet que la Cour de cassation a tranché cette question en 2001 en décidant que « la femme et le fœtus ne faisaient qu'un et que le fœtus n'avait pas de vie en dehors de celle de la femme. »

« Hypocritement, subrepticement – dit-elle encore – on est en train d'introduire dans notre droit un concept nouveau qui est de donner au fœtus un statut, une personnalité juridique. » Voilà donc un avocat qui ne sait pas qu'on a établi, de fait, une distinction entre le civil et le pénal, qui croit que c'est les tribunaux qui font la loi et qu'une loi n'est pas réformable !

Et, avec une obsession bien divertissante, mais que plus d'un demi-siècle de militantisme primaire rend pardonnable, elle proclamait à la radio : « C'est une mesure révélatrice de la perméabilité des thèses d'extrême-droite et des thèses intégristes. »

Même son de cloche chez Elisabeth Badinter, la femme de l'autre, agrégée de philosophie, mais "féministe engagée" selon la dépêche d'agence du 1er décembre, ou "enragée", qui prétend craindre que l'on cherche ainsi à « disjoindre la mère de son fœtus, donc à faire du fœtus une personnalité autonome », et qui ajoute : « Actuellement, en vertu de la jurisprudence de la Cour de cassation, la femme et le fœtus ne font qu'un. »

Chez les politiques, François Hollande a immédiatement sommé le premier ministre de revenir sur un amendement « qui met en cause les principes de la loi Veil sur l'IVG », ajoutant que « toute ambiguïté, tout silence ou tout retard serait compris comme une confirmation de cette initiative », et le Parti socialiste s'est mobilisé hystériquement contre le texte adopté, un député nommé Le Guen (Paris) traitant Garraud de « petit communicateur des groupes pro-life ».

On se doute bien que ce ne pouvait être que du côté des sectateurs officiels de Lyssenko, c'est-à-dire au parti communiste, définitivement incapable de s'élever au-dessus des jugements de valeur et des amalgames, que revient la palme de la stupididité. Une certaine Laurence Cohen, "responsable aux droits des femmes du PCF" fait vraiment très fort : « Il faut se mobiliser contre les intégrismes de tout poil qui ravalent la femmes à un rang de non-être humain. » (L'Humanité du 1er décembre 2003). Marie-Georges Buffet, ancien ministre, ne pouvait évidemment rester à la traîne, et son lyssenkisme d'analphabète fait plaisir à voir : « Cet amendement -pontifie-t-elle- traduit une dérive extrémiste et obscurantiste de la majorité. » (L'Humanité du 29 novembre)

Mais, enfermée dans ses contradictions, la "droite" se jette dans la surenchère.

Le rapporteur du projet, le député UMP des Ardennes Luc Warsmann, a fait adopter un sous-amendement stipulant que la disposition Garraud ne pouvait « en aucun cas faire obstacle au droit de la femme enceinte de recourir » à un avortement.

Une certaine Nicole Ameline, qui porte le titre de ministre délégué à la parité, déclare devant le sénat qu' « il est hors de question de reconnaître la personnalité juridique du fœtus. »

Le porte-parole de l'UMP, François Baroin, réaffirme que l'avortement est un « droit essentiel qui ne saurait en aucune façon être remis en cause. » Et, pour se montrer aussi primaire que le sont habituellement les communistes, il croit bon d'ajouter : « C'est un débat d'un autre temps ».

Pour Jean-Louis Debré, qui exprime souvent – dit-on – le point de vue de Chirac, et aavit épargné les 35 heures en disant qu'on ne revient pas sur un acquis social, « cet amendement était profondément inopportun ».


L'ineffable Bachelot déclare sur LCI : « Tout ce qui peut être considéré comme comportant des atteintes aux droits fondamentaux des femmes doit être absolument rejeté » et elle appelle avec insistance au retrait du texte.

Jacques Myard, député UDF des Yvelines se met tout bonnement à la remorque de la subtilité jacobienne, disant que cet amendement rouvre « un débat inutile sur l'interruption de grossesse. »

Très utile au contraire !

Quant au député du XVIIème arrondissement, la célèbre Françoise de Panafieu, vice-présidente du groupe des députés UMP, en charge des questions familiales (certainement là aussi par antiphrase … ou par dérision), sa déclaration soulève la question de sa compétence politique, au point qu'on est bien obligé de s'interroger sur celle de ses électeurs : qu'au nom de ses convictions personnelles, elle s'affirme "scandalisée" de l'amendement Garraud, et contre l'idée même que l'embryon soit une personne, est une chose ; mais qu'elle déclare ne pas voir « de quel droit l'Assemblée reviendrait sur la législation en vigueur », est absolument déconcertant. Il faudrait pouvoir lui demander quelle est alors, selon elle, l'utilité des élections législatives, et, annexement, à partir de quelle date on n'a plus le droit de « revenir sur la législation en vigueur ».

Le ministre de la justice, favorable au départ à l'amendement dans la mesure où « il ne remet en rien en cause la législation sur l'avortement » ne pouvait demeurer en reste et a proclamé hautement qu'il ne pouvait tolérer « qu'on l'accuse de remettre en cause l'interruption volontaire de grossesse ». Aussi, décida-t-il d' « engager rapidement une concertation » avec "les partenaires intéressés" pour aboutir à une rédaction « dépourvue de toute ambiguïté », en particulier pour que le texte définitif « n'alourdisse pas la responsabilité médicale. »

On ne se souvient pas quelles concertations furent engagées par les ministères compétents après les votes des lois Neuwirth, Veil et Aubry et on doit constater que les "partenaires intéressés" du ministre Perben ne furent que des partisans avérés de la culture de mort.

« La force d'une démocratie – pontifia le ministre – se mesure à sa capacité à se protéger des atteintes et par là même à se renforcer. »

Après une semaine de concertation avec des associations ou des syndicats comme le MFPF, dont la secrétaire, Maïté Albagly, a félicité le ministre pour sa décision, le ministre retire l'amendement qui, dit-il, « pose plus de problèmes qu'il n'en règle. »

Blandine Grosjean, qui avit intelligemment relevé un jugement de LLV – SOS FM sur l'amendement Garraud, écrit dans Libération : « Après avoir grignoté son chapeau, Dominique Perben le mange tout cru. »

En épilogue à ce triomphe de la culture de mort, un communiqué de l'U.M.P. se félicite de ce que le ministre ait « fait la preuve de son attachement au dialogue » et que l'initiative du garde des sceaux « lève toute ambiguïté sur la volonté du gouvernement et de nos élus à garantir aux femmes le droit à interrompre volontairement leur grossesse. »

Nous sommes bien d'accord avec le ministre sur le fait que l'amendement Garraud posait plus de problèmes qu'il n'en résolvait, et nous ne pouvons qu'approuver Blandine Grosjean, relevant la formule de LLV – SOS FM, qualifiant ce texte de « brèche dans le mur de la culture de mort », car les problèmes qu'il soulevait n'était bien que celui de la cohérence avec la culture de mort.

Question résolue par le retrait ? Le plumitif du Monde, citant la même phrase de LLV que celle de Blandine Grosjean, interroge gravement : « Ça ne le dérange pas, ce soutien (ndlr : de LLV – SOS FM), le ministre du Juste ? »

Rassurons ce pauvre Eric Fottorino : notre soutien n'a aucune importance. Ce qui en a c'est la brèche. Ils ont colmaté celle-là, ils en colmaterons bien d'autres ! mais c'est le mur de la culture de mort qui est incompatible avec les règles de la vie en société. Alors il faudra bien que celui-ci soit détruit pour que celle-là vive ; ou au contraire, pour sauver celui-ci coûte que coûte, détruire celle-là de fond en comble.

Nous sommes patients.

Et déjà, avec beaucoup plus de tranquillité d'esprit que Grosjean ou Fottorino, nous attendons le verdict de Strasbourg
La Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg, en effet, donne, au même moment, des sueurs froides au Planning familial. La juridiction européenne est en effet saisie d'un cas qui serait précisément entré dans le cadre de l'amendement Garraud et dont nous parlerons prochainement.


UN PARADOXE BIEN DANS LE VENT :
LE "TÉLÉTHON" AU SERVICE DE
LA CULTURE DE MORT
[09/12/2003]

Communiqué de l'Association Catholique des Infirmières, Médecins et Professionnels de la santé. 7 décembre 2003.

La grande dérive du Téléthon

Les lampions de la fête du Téléthon viennent de s'éteindre. Les dons pour la recherche sont de plus en plus importants faute d'être plus nombreux. Or plusieurs controverses sont en train de naître sur l'orientation qui a été donnée à l'Association de la lutte contre les myopathies (AFM). Le lecteur m'excusera de prendre une expérience toute personnelle.

Nous avons eu la douleur il y 5 ans de perdre un enfant des suites de la myopathie dite de Duchenne, la plus fréquente et la plus grave. Il faut dire que nous avons été très reconnaissant envers l'aide fournie par l'AFM. Notamment dans notre région, l'association envoyait régulièrement un délégué qui nous comprenait, expliquait à quoi en était la recherche, donnait de nombreux petits renseignements utiles sur la manière de surmonter les problèmes administratifs ; mais aussi les difficultés rencontrées sur le plan médical. L'Association a même payé les frais que nous avions engagés pour plaider devant le Tribunal des Affaires Sociales. Le code de la Sécurité Sociale n'accorde aux handicapés qu'un seul fauteuil roulant. Tous les handicapés demandent bien sûr à bénéficier du fauteuil électrique, plus commode. Mais s'il tombe en panne ou qu'un pneu crève, il ne reste plus qu'à revenir en portant le handicapé sur le dos. Le prix d'un deuxième fauteuil à main n'est certes pas considérable. Mais ce procès a été entrepris pour le principe. Nous avons obtenu gain de cause. Cette décision a fait jurisprudence dans toute la France. Et grâce à la décision de justice, tous les handicapés de France peuvent désormais bénéficier d'un deuxième fauteuil.

Or en 1998 le Téléthon drainait déjà 400 millions de francs, c'est-à-dire le prix d'un hôpital tout équipé. Notre fils âgé de 18 ans, faisait une défaillance cardiaque brutale liée à sa maladie. Il mourrait trois semaines plus tard. Son état bien sûr nécessitait des soins de réanimation tout à fait spécialisés. Pris au dépourvu l'équipe médicale qui avait remarquablement bien pris en charge l'enfant, à son grand étonnement ne trouva personne au bout du fil de l'AFM où était espéré un service de garde. Nous nous sommes alors demandé si l'AFM s'occupait encore de la santé des malades alors que cette association avait déjà demi-milliers de salariés. Qu'était-ce que de payer un anesthésiste ou un cardiologue pour prendre une garde téléphonique au regard de la totalité du budget ? Nous en avons parlé quelques mois plus tard au président de l'époque, M. Barataud, qui se mit en colère et tourna les talons.

Déjà la recherche s'était orientée depuis trois ans vers le "tout génétique" dont il nous était promis monts et merveilles. On nous promettait la guérison de notre enfant sous les deux ans. Ce fut pour les myopathes une immense désillusion. Et nous avons été scandalisés de voir la nouvelle orientation de l'AFM vers le diagnostic prénatal de la maladie. Le but étant de faire avorter les enfants atteints de la maladie. De plus nous avions l'impression très nette que faute de progresser dans le traitement de la myopathie, l'association déplaçait son centre d'intérêt vers l'ensemble des maladies génétiques.

Là aussi l'association connût de multiples échecs. La recherche devait trouver très rapidement des traitements obtenus par génie génétique. Il n'en fut rien. Mais de plus, oser présenter sur le plateau de télévision un "bébéthon" qui était issu d'une sélection eugénique était tout à fait scandaleux. L'idée qui avait été retenue par les téléspectateurs était que cet enfant avait été guéri grâce au Téléthon. Or il n'avait jamais été malade de quoi que ce soit. Et pour lui permettre de vivre on avait détruit des dizaines d'embryons par diagnostic pré-implantatoire. Ainsi, on se sert des myopathes comme "canard d'appel" pour obtenir de l'argent qui aura pour but d'aboutir à empêcher ces malades de venir au monde. C'est absolument scandaleux et tient de l'escroquerie morale. Les familles de myopathes conscientes de cela doivent vivre cela avec un serrement de cœur.

L'Association a délaissé ce que l'on appelle les sciences fondamentales que sont la physiologie, la biochimie, la cytologie, la thérapeutique traditionnelle pour miser intégralement sur le "tout génétique". Or ceci apparaît de plus en plus comme un mirage. Des savants du monde entier ont lancé ce cri : "Tout l'édifice génétique est à remettre en cause" (Sciences et Avenir, no. 2003). Le seul succès obtenu a été celui de la guérison de 10 enfants "bébés bulles". Deux d'entre eux ont fait une leucémie. Si bien que les Américains ont déjà abandonné la partie en raison des risques encourus.

Ainsi l'AMF, non contente de s'être fourvoyée, continue de jouer du même registre pour ramasser de l'argent. Et sa stratégie délibérée est de tuer les enfants myopathes in utero pour ne pas avoir à les soigner. Un prêtre catholique a été cloué au pilori par les médias pour avoir refusé de s'associer au Téléthon. Il faut avoir le courage de dire qu'il avait raison.

Que Noël donne à tous les myopathes la joie de vivre et l'espoir !

Dr J.P. Dickès,
président de l'ACIM

http://site.voila.fr/acimed/index.html


AMENDEMENT GARRAUD... SUITE [05/12/2003]

En attendant notre analyse de la situation créée par l'adoption de l'amendement Garraud, nous publions le communiqué du Centre Français pour la Justice et les Droits fondamentaux (C.F.J.D.), que nous approuvons totalement.


---------------------------------------------------------
Il faut toujours éviter l'injustice au malheur
---------------------------------------------------------

Sans entrer dans le fond du débat (une analyse plus approfondie sera
publiée ultérieurement sur notre site), il convient de se réjouir qu'un
texte vienne, enfin, rétablir un peu de Justice.
En effet, la Cour de cassation dans quelques arrêts récents, contraires à
son ancienne jurisprudence, a refusé de reconnaître l'homicide involontaire
de l'enfant à naître, c'est-à-dire son existence, alors même que, dans ces
affaires, les enfants avaient plus de 5 mois de gestation. Ce faisant la
Cour laisse les parents seuls, sans espoir de justice, face à leurs larmes
et à un immense désarroi puisqu'elle dit, en substance, que leur enfant
n'est "rien". Ainsi, la Cour ajoute l'injustice au malheur.

Aujourd'hui, nous devons soutenir un texte qui permettra, au moins, aux
mères enceintes fauchées par des chauffards, ou victimes de fautes graves de
médecins, etc. de voir reconnaître leur détresse d'avoir perdu leur enfant.
L' "être"qui vit dans leur sein sera enfin reconnu ; il ne pourra pas être
dit qu'il n'était « rien ».

Forcément, ce texte ne consolera pas la mère qui vient de perdre son
enfant à cause de l'imprudence, de la négligence ou de la désinvolture
d'autrui, mais, au moins, une telle loi facilitera son deuil.
Bien qu'imparfait, ce texte va dans le sens de la justice, c'est pourquoi
nous vous invitons vivement à le soutenir et à envoyer au Ministre de la Justice et au Président du Sénat la motion de soutien à cet amendement.
La motion est accessible depuis l'adresse suivante :
http://www.cfjd.org/www/petitions/petition.php?petcode=iig


LE RETOUR DE L'AMENDEMENT GARRAUD [28/11/2003]

Le ministre de la justice a rempli son engagement envers le député de la Gironde Jean-Paul Garraud, dont l'amendement, créant un délit spécifique d'" interruption involontaire de grossesse ", dans le cadre de la loi sur la sécurité routière, avait été finalement écarté (cf. les articles des 20 mars, 29 avril et 5 juin), en échange de la reprise du même texte dans une loi plus large concernant la bioéthique.

C'est dans le projet de loi sur la grande criminalité, voté le 27 novembre, que l'amendement Garraud a refait surface. Désormais, sera puni d'un an de prison et de 15 000 "euros" d'amende l'auteur d'une interruption de grossesse provoquée par une maladresse, une imprudence, une inattention, une négligence ou un manquement à une obligation de sécurité, ces peines étant doublées en cas de « violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement. »

Comme dans le cas précédent, la gauche avortiste s'est mobilisée contre l'amendement Garraud. Le socialiste Le Bouillonnec (Val-de-Marne) a argué que ce texte « remet en cause le droit à l'avortement des femmes ». Le Planning familial juge que « la droite réactionnaire cherche à faire reconnaître l'embryon comme personne, ce qui lui conférera des droits juridiques. » Le pathos de Maya Surduts, éminence de la C.A.D.A.C., en est plus bafouillant que jamais : « Ce texte, ça signifie maintenant que l'embryon est une personne. A terme, cela signifie la remise en cause de l'interruption volontaire de grossesse. » C'est à une certaine Françoise Laurant, du Planning familial, que l'on doit la navrante calembredaine pseudo-intellectuelle sur le retour de l'increvable "ordre moral". Toujours sans grand scrupule quant à la réalité factuelle, Libération titre sur « Le retour du délit d'IVG »etc.

Personne ne peut savoir ce qu'il en sera de l'application de l'amendement Garraud, brèche, au moins psychologique, dans le mur de la culture de mort. Mais il faut bien témoigner de toutes les réserves mises, à l'avance, par la "droite" elle-même pour limiter l'importance de son texte. Le président de la commission des lois, Pascal Clément (Loire) a tenu à préciser (mais Jean-Paul Garraud, magistrat de profession, n'a jamais prétendu autre chose) qu'il ne s'agissait que de « la protection de la femme enceinte, pas de l'enfant qu'elle attend. »

Le ministre de la justice s'est dit favorable à l'amendement, mais seulement dans la mesure où « il ne remet en rien en cause la législation sur l'avortement ». Plus radicalement clair, la majorité de "droite" a adopté un sous-amendement du député U.M.P. des Ardennes Luc Warsmann (Ardennes), stipulant que la disposition Garraud ne peut « en aucun cas faire obstacle au droit de la femme enceinte de recourir » à un avortement.

Ce n'est pas cela qui va améliorer l'état de schizophrénie juridique dans lequel s'enfonce la république française.


LU DANS LE COURRIER DES LECTEURS
DU DERNIER NUMÉRO DE
"LA LETTRE DE L'ACPERVIE" *
[07/11/2003]

« Cette année, chez notre fils Daniel, ils attendaient un cinquième enfant, et voilà que le médecin pensait que le bébé serait trisomique. On leur conseilla l'interruption de grossesse, ils ont refusé en disant qu'ils acceptaient. Finalement, le bébé est né le 15 janvier, parfaitement normal. (…) Rémy a sept mois, pèse sept kilos. Il est splendide et très souriant. »

Confrontés aux sollicitations de la culture de mort, les parents de Rémy ont eu évidemment la seule et unique attitude acceptable.
Mais, en marge de ces véritables incitations à donner la mort, et de l'inévitable dérive eugéniste qui en découle, rappelons aussi que les tests de dépistage de la trisomie 21 n'ont qu'une fiabilité relative et que les risques de fausse couche après amniocentèse sont réels.

Avec la tendance actuelle à la judiciarisation" à l'américaine des relations entre médecin et clients, dont nous avons parlé à plusieurs reprises, ne doutons pas qu'un jour prochain, au pays où il est possible à des parents d'intenter un procès à un gynécologue pour ne pas avoir détecté un " handicap " chez un enfant à naître, et ainsi les avoir privés du choix de la mort, on en verra, au contraire, faire un procès au même gynécologue pour s'être trompé de diagnostic et les avoir fait tuer un enfant sans " handicap ".

* La Lettre de l'ACPERVie, n°121 – novembre 2003


LA XIIIème MARCHE POUR LA VIE [23/10/2003]

C'est dans une basilique de Montmartre comble que s'est achevée la Marche pour la vie 2003, organisée par l'association Renaissance Catholique. Pour la première fois, elle bénéficiait d'un soutien marqué de certaines autorités catholiques dont deux cardinaux romains et deux évêques français.

Dans son communiqué de compte-rendu, Renaissance Catholique déclare : « Organisée pour la 13ème année consécutive (…) cette marche de prières aux flambeaux voulait réveiller les consciences non seulement des chrétiens mais aussi de tous les hommes de bonne volonté face à la banalisation de la culture de mort. (…) En priant pour les innocents sacrifiés, pour leurs malheureuses mères et pour cette société qui massacre ses enfants, elle entendait dénoncer les attaques dont sont l'objet les fondements mêmes de toute civilisation : le droit de l'enfant à naître, l'autorité parentale, l'objection de conscience face à " la force injuste de la loi. »

C'est dans cet esprit que Laissez-les Vivre a été partie prenante dans cette manifestation.

Une centaine de braillards ont réussi à faire entendre de loin la voix haineuse de la culture de mort. Dans leur appel à la contre-manifestation, intitulé "Mon corps m'appartient" (il vaudrait mieux dire, en parlant de celui du bébé avorté : "son corps est à moi"), les culturistes de la mort déclarent (fautes d'orthographe non-incluses) : « Sous un semblant de respectabilité familiale, bon enfant, se dissimule l'intégrisme religieux le plus intolérant et le plus hostile à la liberté du choix de la sexualité, à toute idée d'émancipation des femmes. A la pointe du combat anti-IVG, ce rendez-vous compte dans ses rangs les fervents défenseurs de l'ordre moral etc. » Et encore : « Montrons leur notre détermination à lutter contre l'ordre moral (…) ».

On se demande ce qui resteraient à ces psittacidés si, il y a maintenant pas loin d'un siècle et demi, le pitoyable Mac Mahon n'avait pas un jour lancé la pauvre formule de l'ordre moral", et si, à l'école, plus moderne et non moins pitoyable, des enfantillages marxistes-léninistes, ils ne maniaient pas beaucoup mieux l'amalgame que la capacité à raisonner.

Pour l'édification de nos amis (et leur divertissement) indiquons quelques signataires de ce monument impayable : Act-Up Paris. On se demanderait en quoi un organisme de lutte contre le S.I.D.A., peut être concerné par une "marche pour la vie", si l'on ne savait pas que cette association, émargeant aux fonds publics et subventionnée par de puissantes maisons commerciales, n'est en fait qu'une officine de propagande en faveur de l'homosexualité ; Ras-l'front et Scalp-Reflex, désœuvrés bien connus qui ont fait descendre le débat philosophique dans la matraque, et ardents chiraquistes de 2002 ; Alternative Libertaire, une resucée d'anarchistes sans la moindre saveur ; les Panthères-Roses, connues pour avoir réalisé une promotion de l'homosexualité à la sortie des écoles ; les Furieuses Fallopes, que nous n'avons pas l'honneur de connaître, mais dont le seul nom laisse rêveur ; le tout, relayé par la radio Paris fréquence plurielle, dont l'écoute renseigne parfaitement sur les subversions en cours.

A Laissez-les Vivre, nous pensons que l'expression "ordre mora" est une absurdité intellectuelle, voire présente un certain danger. Mais nous avouons que l' "ordre" que ces gens voudraient imposer à la vie sociale, et qui est bien de nature morale, ferait préférer la vie de l'homme des cavernes.


LA VIE MALGRÉ TOUT [21/10/2003]

La revue mensuelle de grande diffusion Top Santé rend, malgré elle, hommage à la culture de vie. Le supplément au n° 157 d'octobre 2003 semble être le complément de notre rubrique "Sa vie avant la naissance" dont les éléments de base remontaient au travail du Dr Vignes.

Chez l'embryon de 24 jours, nous dit-on, « à peine plus grand qu'une virgule, l'embryon prend déjà forme humaine. Tête et cœur apparaissent en premier ».
Au 3e mois « tous les organes, bien qu'encore immatures, sont en place ».
A la 10e semaine « les bras et les jambes bougent ».
A la 11e semaine les mains se forment « dans un mois elles seront achevées, bébé saura déjà serrer les poings ».
« Il dort encore beaucoup mais fera bientôt des galipettes ».
Mais non ! Bébé ne fera pas galipettes ! A la douzième semaine, par la grâce de Mesdames Veil et Aubry, il aura pu être tué dans le sein de sa mère, et c'est dans les poubelles des avortoirs de la République qu'il faudra chercher ses membres dispersés.


PAS D'AMENDEMENT GARRAUD [05/06/2003]

Le projet de loi renforçant la lutte contre la violence routière a été adopté définitivement par la chambre des députés dans la nuit de mercredi. Le nouveau texte se caractérise par une augmentation substantielle des peines encourues en cas d'accident corporel lorsque celui-ci a été provoqué par l'imprudence ou la maladresse d'un conducteur. Il prévoit aussi la création d'un permis de conduire probatoire, et l'obligation de repasser entièrement l'examen en dans les cas de retraits de six points sur trois ans.
Les députés ont, en fin de compte, suivi le sénat dans sa suppression de l'amendement Garraud, instituant, à l'origine, un délit spécifique d' "interruption involontaire de grossesse", qui permettait de sanctionner l'auteur d'un accident ayant entraîné la mort d'un enfant dans le sein de sa mère.
Les opposants à cet amendement faisaient valoir qu'il revenait à accorder indirectement au fœtus le statut juridique de personne humaine, ce qui, à terme, pouvait remettre en cause le "droit à l'avortement". Toute la journée, une cinquantaine de femmes, réunies par quatre organisations pro-avortement, avaient manifesté dans ce sens devant la chambre des députés.
Juste avant le vote, Maya Surduts, présidente de la CADAC déclarait : « Nous espérons que l'amendement ne passera pas (ndlr : nous savons qu'elle a été entendue), mais on ne perd rien pour attendre, parce que le statut de l'embryon sera discuté dans quinze jours lors de l'examen des textes sur la bioéthique. »

QUEL SERA LE SORT DE
L'AMENDEMENT GARRAUD ?
[29/04/2003]

Examinant le dispositif de lutte contre la violence routière adopté en première lecture par les députés le 20 mars, le Sénat a supprimé le délit, introduit par l'amendement Garraud dit d' "interruption involontaire de grossesse", prévoyant une sanction particulière dans le cas où l'auteur d'un accident de la route aurait provoqué la mort d'un enfant in utero.
Plus que jamais : affaire à suivre
.


PROTESTATIONS SOCIALISTES ET
FAUX-FUYANTS MINISTÉRIELS
[20/03/2003]

Le député socialiste du Val-de-Marne Jean-Yves Le Bouillonnec a protesté contre la présence de l'amendement Garraud dans le cadre d'un processus législatif sur la sécurité routière.

Son collègue Jean-Marie Le Guen (XIIIème arrondissement de Paris) s'est indigné de ce que la majorité ait clandestinement commencé l'élaboration d'un droit sur le statut de l'embryon.

Ce dont se défend vertueusement le comte Gilles de Robien, membre du Lions Club, ministre des transports, concerné par cette loi qui portera son nom. Cet amendement – dit-il – « n'assimile pas le fœtus à un être vivant » et il « ne soulève aucune question éthique. »

Par 41 voix contre 14, toute la majorité contre toute l'opposition, les députés viennent effectivement de voter l'amendement Garraud créant un délit d' "interruption involontaire de grossesse" dans le cas d'un accident de la route.

-----------------------------------------------------------------------------------------------
L'AMENDEMENT GARRAUD ET LA LOI VEIL
-----------------------------------------------------------------------------------------------

[Article paru dans le n° 9 du Courrier "électronique" de LLV – SOS FM du 13 mars 2003]
-----------------------------------------------------------------------------------------------

Dans le cadre du projet de loi contre la violence routière, dont les députés débattent à partir d'aujourd'hui, la commission des lois vient d'adopter un amendement présenté par l'un des député de la Gironde, l'UMP Jean-Paul Garraud, visant combler le vide juridique révélé par les arrêts de la Cour de cassation refusant de reconnaître à l'enfant non encore né le statut de personne. Il serait prévu 2 ans de prison et 30 000 "euros" d'amende pour l'auteur d'un accident de la route ayant entraîné la mort d'un enfant non encore né, c'est-à-dire ce qu'on appelle aujoud'hui une "interruption de grossesse", peine pouvant être portée à 5 ans et 75 000 "euros" en cas de circonstances aggravantes.

Si cet amendement était adopté par la chambre, on se trouverait dans la situation juridique suivante :
–- Il est autorisé par la loi de tuer volontairement l'enfant dans le sein de sa mère.
–- La loi punit celui qui tue l'enfant involontairement.

La Cour de cassation se verrait alors, volens nolens, dans l'obligation de reconnaître au fœtus, au moins indirectement, le statut de personne humaine qu'elle lui refusait jusqu'ici. Il est sûr que cela ne simplifierait pas la vie des avorteurs à tout va.


LA PÉTITION CONTRE
LE CLONAGE DES A.F.C.
[21/02/2003]

Les raisons de cette pétition

Qualifiée souvent de « crime contre l'humanité », le clonage dit "reproductif" suscite l'indignation de bon nombre de nos concitoyens. L'idée de reproduire un autre "autre" frappe l'imiginaire : et si demain je croisais mon clone – pas seulement physique comme pourrai l'être un vrai jumeau – mais réellement un autre moi... La réalité du clonage reproductif est vertigineuse.

Le clonage élimine totalement la complémentarité de l'homme et de la femme dans la procréation. il brouille la différence des générations et nie le droit de l'enfant à avoir un père et une mère.

L'actualité récente nous prouve que notre société dénonce assez spontanément le clonage reproductif. Elle ne fait en revanche pas la même analyse lorsqu'il est question du clonage dit "thérapeutique". Pour beaucoup de nos contemporains, ce dernier semble plus légitime car il doit soigner. En réalité, sa technique repose sur la destruction de l'embryon, sans garantie de soin.

En parallèle, un nombre croissant de scientifiques reconnaît prometteuse la recherche sur les cellules souches-adultes qui elle, ne pose aucun problème éthique.
Dans ce cas de figure, progrès de la médecine et respect de la vie seraient compatibles !

Nous ajoutons que le clonage pousse à l'extrême les difficultés posées par les différentes techniques de "Procréation Médicalement Assistée" qui, outre les atteintes à la vie résultant de production d'embryons surnuméraires, font voler en éclat le lien naturel contenu dans le mystère de la transmission de la vie : lien entre homme et femme qui, par son expression physique, exprime le lien entre amour et procréation.

Dans ce contexte, et à l'occasion du travail sur les lois de bioéthique, nous demandons instamment l'interdiction du clonage et la pénalisation sévère de cette pratique et des recherches afférentes.

L'enjeu n'est pas seulement français, le sujet concerne l'humanité entière. Aussi les AFC appellent-elles à faire connaître ces revendications non seulement aux élus français mais aussi aux parlementaires et aux structures européens, à l'O.N.U... C'est le sens de la pétition que nous lançons et que nous joignons à ce numéro. Faites-lui bon accueil ! Plus nous serons nombreux à la relayer, plus son poids politique sera important. A vos photocopieuses !

Les A.F.C.


IMPORTANTE PRISE DE
POSITION DES ÉVÊQUES
[27/01/2003]

Le président de la conférence épiscopale vient de qualifier l'acte par lequel le droit à l'avortement a été établi dans le pays, de « désastreux pour notre nation. »

Dans son discours à l'ensemble des évêques réunis pour quatre jours en assemblée plénière, il a dit que cette décision, « plus que toute autre dans notre plus récente histoire, a été responsable de l'aveuglement de notre conscience nationale envers la vérité au sujet des droits de la vie tels qu'ils ont été donnés par Dieu, envers la liberté et la recherche du bonheur. »

Les évêques doivent voter une motion appelant à l'annulation de cette décision.
Ces déclarations radicales, qui en renouvellent d'autres, constamment réitérées depuis trente ans, ont été faites la semaine dernière par Wilton D. Gregory, président de la conférence épiscopale catholique des États-Unis, au sujet de l'arrêt de la Cour suprême, dit "Roe versus Wade", de 1973, qui fait de l'avortement un droit constitutionnel.


UN APPEL DES CARDINAUX DE FRANCE [20/01/2003]

ALLIANCE NATIONALE
CONTRE LA DÉPOPULATION
RECONNUE D'UTILITÉ PUBLIQUE
217 Rue du Faubourg Saint-Honoré
PARIS (8°)
TÉLÉPHONE : WAGRAM 56-10. 56-11

A P P E L

de LL. EEm. les Cardinaux de France
en faveur de la « Natalité »

Les Cardinaux de France vous adressent aujourd'hui un pressant appel. Les graves dangers qui du dehors menacent le pays, les convulsions sociales qui, en ces derniers temps, Nous ont si vivement inquiétés, ont obligé tous les Français à faire un sérieux examen de conscience. Et tous ont enfin aperçu l'abîme vers lequel le pays s'acheminait.

Grâce à Dieu, une fois encore, la France a montré qu'aux heures graves de son histoire, aujourd'hui comme hier, elle était capable de se redresser et même d'étonner ceux qui doutaient d'elle. Oui, l'œuvre de notre redressement national est heureusement commencé. Et la France a su, sans porter atteinte au régime de la liberté, restaurer parmi nous le respect de la Loi et l'union de tous ses enfants.

Mais cette œuvre de redressement est si complexe! S'il est vrai qu'il faut « reconstruire la Cité », n'est-ce pas avouer que nos institutions et nos mœurs ont besoin d'une réforme profonde? La tâche sera donc dure et longue ; mais elle n'est pas, Dieu aidant, au-dessus de nos forces.

Pour vous aider, Nos très chers Frères, nous souvenant qu'à travers les siècles les évêques ont si puissamment contribué à faire la France, nous voulons à notre tour mettre au service du pays toutes les richesses spirituelles et morales que l'Église nous met dans les mains. Et c'est pourquoi nous venons aujourd'hui attirer une fois encore votre attention sur le problème que nous croyons être le plus fondamental : nous venons plaider auprès de vous la cause du berceau français, nous venons dénoncer le terrible danger de la « dénatalité ».

Ce n'est pas une étude que nous nous proposons de faire. Tout a été dit et bien dit sur ce problème si angoissant. Les revues, les conférences, la presse l'ont mis et le gardent à l'ordre du jour. C'est un appel, un pressant appel que vos évêques veulent faire entendre.

Tout le monde sait aujourd'hui qu'en France le chiffre des décès dépasse celui des naissances, tandis qu'autour de nous les peuples voisins se glorifient d'une croissance continue. Tous reconnaissent que ce rythme de décadence sera fatal à la France : encore quelques années de cette marche en arrière et la différence numérique des diverses populations révélera la déchéance, peut-être définitive, de notre pays.

Quelle responsabilité pour notre génération ! Oui, si nous descendons encore sur cette pente, les générations de demain nous reprocheront amèrement d'avoir conduit le pays aux abîmes, d'avoir sacrifié à nos jouissances personnelles la grandeur et même l'existence de la France.

Ce premier aspect, l'aspect patriotique, est celui que les orateurs et les écrivains mettent surtout en relief. Ils remarquent, et très justement, que dans la lutte présente des nationalismes déchaînés, devant le désir de conquête et de brutale oppression qui les caractérise, notre dénatalité est le plus grave de nos dangers. Le petit nombre d'habitants dans un pays si privilégié le désignera comme une proie facile pour la conquête. Et nous savons ce qu'est de nos jours le sort des vaincus, – l'esclavage moderne n'est-il pas plus dur que l'esclavage antique ? Quelle terrible responsabilité pour nous tous, gouvernants et citoyens !

En second lieu, laissez-Nous vous rappeler que l'infidélité aux lois qui régissent la propagation de la vie est un très grave péché. Elle est une grave atteinte aux lois divines les plus fondamentales, à l'ordre naturel dans ce qu'il a de plus important et de plus sacré. L'homme reçut de Dieu, à ses origines, l'ordre formel de propager la vie et de la propager selon les lois de sa propre nature : « Croissez, multipliez et remplissez la terre », dit Dieu à nos premiers parents. Mission incomparable, la plus belle qui soit ici-bas. Car les enfants qui naissent de l'homme seront les fils de Dieu et les rois de la création. Ils augmenteront sans cesse la gloire de Dieu ; ils accroîtront sans cesse cette immense famille humaine qui couronne l'œuvre créatrice. Et pour nous, nous devons ajouter : ils aideront la France à remplir dans le monde son éternelle mission.

Oui, c'est pour la gloire de Dieu, pour la grandeur de la France, pour le bonheur de ses enfants qui sont destinés à être des élus que nous vous demandons, Nos Très Chers Frères, d'être fidèles à ce grand devoir de la propagation de la vie. Ici surtout respectez toutes les lois de la morale chrétienne. Ne séparez pas ce que Dieu et la nature ont uni : c'est-à-dire le plaisir et les charges. Ne garder que le plaisir et lui sacrifier l'existence même de ces êtres que Dieu veut appeler à la vie, c'est, nous dit l'Écriture, « un crime abominable », – crime contre Dieu, dont nous violons la volonté la plus chère, – crime contre ces êtres innocents que Dieu appelait à la vie et qui, par notre faute, n'ont pu y arriver, – crime contre le pays, dont la sécurité et la mission incomparable auprès des autres peuples seront compromises par la diminution progressive du nombre de ses enfants.

Et ce triple crime est plus abominable encore quand, par les odieux procédés de l'avortement, on supprime une vie déjà créée par Dieu.

Prenons garde, nos très chers Frères. Ce crime est bien souvent puni dès cette vie. L'expérience nous dit, hélas ! que cette infidélité aux lois de la vie amène avec elle dans les familles les pires désordres et qu'une sorte de malédiction place sur les foyers et sur les peuples volontairement stériles. Entendez notre appel, n'allez pas au-devant de ces terribles malédictions. N'obligez pas vos enfants à vous adresser le sanglant reproche de l'Écriture : « Nos pères ont péché, et c'est nous qui portons le poids de leurs iniquités. »

Que faire pour arrêter la marche si meurtrière de ce fléau ?
Assurément, il faut faire une place, et une place de choix, aux mesures économiques et politiques. Tout le monde sait que l'État moderne a trop longtemps méconnu la grandeur et les droits de la famille. Sa législation la mentionnait à peine, et la plupart de ses organisations matérielles la méconnaissaient et parfois même la combattaient. Cette attitude a été fatale. Une heureuse réaction, hélas ! trop tardive, s'accuse déjà. De multiples et très justes privilèges, que les derniers décrets-lois viennent encore d'accroître, sont désormais attachés aux familles nombreuses. Et il faut souhaiter que cette œuvre de réparation et d'espérance soit noblement continuée. Une politique familiale généreuse, hardie même, s'impose. Et c'est justice : le foyer bien peuplé donne au pays la première de ses ressources, il lui donne des citoyens. N'est-il pas juste que ce service, le premier de tous, soit reconnu, facilité et récompensé ?

Mais ne nous faisons pas illusion, et Nous abordons ici le point vital du problème. Les bonnes mesures politiques et économiques ont leur importance certes ; elles sont mêmes, à vrai dire, indispensables. Sans elles ce grand devoir exige un héroïsme continu, et même devient souvent presque impossible.

Mais l'expérience nous prouve que ces aspects ne sont pas les principaux. Ils n'influent que faiblement sur les volontés humaines. Quand les conflits se limitent aux intérêts matériels, l'intérêt personnel du plaisir et de la liberté prévaut presque toujours. Oui, c'est l'amour du plaisir et de la liberté, la peur de la peine, l'égoïsme en un mot qui sont les vrais ennemis de la famille nombreuse.

Il faut reconnaître en effet que les conditions matérielles les meilleures ne suppriment pas, ne peuvent pas supprimer la lourde part de sacrifice que comporte la famille nombreuse.

Dans les foyers peuplés, les labeurs, les souffrances, les inquiétudes, les dures surprises y sont comme à demeure. Les parents appartiennent tout entiers et nuit et jour à leurs enfants. Il faut donc, et pendant les meilleures années de la vie, dire adieu à la liberté, aux voyages, aux plaisirs mondains, aux relations agréables. Toutes les phases de la maternité surtout, depuis l'enfantement jusqu'à la pleine éducation des enfants, sont en opposition évidente avec tout ce que la civilisation contemporaine a organisé pour le charme de la vie. Avouons-le, l'enfant impose aux parents le dévouement de tous les instants ; une véritable immolation qui va souvent jusqu'à l'héroïsme.

Il est vrai, et nous ne saurions trop le redire, que les joies familiales qui sont en définitive les plus pures, les plus profondes, les plus pleines de toutes, constituent une juste et si précieuse compensation !

Dès lors, le vrai remède consiste à regarder la propagation de la vie et la création d'un foyer par leur véritable et grand aspect. C'est une vraie mission que Dieu donne à l'homme ; c'est, après son salut, la raison d'être de son existence, c'est son principal honneur. Mais comme tout ce qui est vraiment beau et grand, c'est par le sacrifice qu'il faut la réaliser. Le vrai remède consiste ici, comme pour toutes choses, dans l'amour et dans le culte du devoir. Il faut accepter, sous peine de n'être plus un homme digne de ce nom ; que le devoir soit toujours sacré et que la vertu soit vraiment une victoire. On oublie que le plaisir, quand il est seul, avilit toujours la nature humaine, mais qu'uni à l'effort et à la victoire il donne à l'homme sa dignité et son véritable bonheur.

Le vrai remède, disons-le nettement, c'est de ramener dans les âmes la conception chrétienne de la vie. Avant la déchristianisation de notre société, tous les foyers de France étaient de véritables sanctuaires ; tous étaient fondés sous la bénédiction de Dieu et recevaient de l'Église, avec le sacrement de mariage, les leçons les plus émouvantes et les grâces si opportunes. On voyait autour de la table familiale comme la plus belle des couronnes des enfants nombreux et forts. Ils grandissaient dans cette atmosphère sacrée et préparaient dans une vie d'obéissance et souvent de sacrifice les générations qui ont porté si haut le bon renom de la France. Très longtemps la mère française surtout fut regardée par le monde entier comme la mère idéale. Hélas ! le paganisme a fait son œuvre il a dressé contre la famille ses deux mortels ennemis : le divorce et l'avortement.

Il est bien vrai qu'il est des foyers malheureux où la vie conjugale devient un vrai martyre.

Mais la perspective du divorce n'a-t-elle pas souvent provoqué, soutenu, avivé ces dissensions ? Car on s'accommode plus facilement d'un état qu'on sait ne pouvoir changer. Et de plus, l'Église n'est pas inhumaine : elle avait prudemment organisé pour ces cas douloureux la séparation de corps et de biens. Et l'état social qu'elle avaiit ainsi créé n'était-il pas infiniment plus moral et plus heureux que le nôtre ?

Que conclure de toutes ces observations ? La nature du mal indique les remèdes. Oui, il faut demander aux pouvoirs publics et aux organisations privées de multiplier encore aux familles nombreuses les facilités de vie, mais plus encore il faut refaire l'atmosphère morale du pays. Il faut faire revivre parmi nous le mariage chrétien avec ses lois morales, ses secours spirituels. II faut rebâtir ces sanctuaires familiaux où la vertu et le sacrifice étaient en honneur et qui donnaient un bonheur que nous ne connaissons plus. Il faut combattre les ravages du divorce et de l'avortement par une législation plus appropriée et par le renouvellement des mœurs. Et puisqu'il est vrai que seule la religion peut ici encore donner le salut, qu'on lui donne donc sa place dans l'éducation des enfants et dans la moralisation de tous.

Enfin, nous adjurons tous les Français vraiment dignes de ce nom de s'enrôler dans cette croisade pour le salut et pour la grandeur de la France.

Ce pressant appel, nous vous l'adressons, Nos très Chers Frères, pour remplir notre devoir à la fois pastoral et patriotique.

Nous portons devant Dieu la responsabilité de vos âmes. « Et malheur à nous si nous n'évangélisons pas », c'est-à-dire si nous ne vous faisons pas connaître les volontés divines qui sauvent !

De plus, nous croyons fermement que l'une des causes les plus influentes du malaise général et de l'effroyable crise qui nous étreint tous est dans la profanation du foyer.

Nous croyons que le bonheur vrai et la paix sociale ne reviendront parmi nous qu'avec le culte de la famille.

Nous croyons enfin que la France ne retrouvera son prestige et ne remplira sa mission dans le monde que si, conformément à sa destinée, elle a toujours à son service de nombreuses légions de défenseurs et d'apôtres.

Que nos jeunes surtout dont les belles attitudes nous donnaient, hier encore avec la J. A. C., tant de joie et de si beaux espoirs, entendent notre appel et répondent à notre confiance!

† JEAN, cardinal VERDIER, archevêque de Paris.
† ACHILLE, cardinal LIENART, évêque de Lille.
† ALFRED, cardinal BAUDRILLART, recteur de l'institut catholique de Paris.
† EMMANUEL, cardinal SUHARD, archevêque de Reims.
† PIERRE-MARIE, cardinal GERLIER, archevêque de Lyon.

27 avril 1939

A C T U A L I T É
Cliquez sur le logo de la rubrique
que vous souhaitez consulter

Idées

Où en est le respect
de la Vie à l'étranger ?

À l'Est du nouveau

La culture de Vie
face aux tribunaux

Euthanasie
Eugénisme

Dans le beau monde
de la culture de mort

Tocsin

Politique familiale

Démographie

Protection sociale et
retraite

Bioéthique

Bibliographie

ARCHIVES

Pour consulter les autres années, cliquez sur l'icône du journal en face de l'année correspondante.

Cliquez ici 2007

3ème Marche nationale pour la vie : un franc succès [26/01/2007]

Cliquez ici 2006

Une nouvelle association de parents catholiques d'enfants trisomiques [01/09/2006]
Appel à la haine contre S.O.S. Tout-Petits [12/05/2006]
Lyon : Agression de deux chrétiens pro-vie [05/05/2006]
Un hymne inattendu à « L'Odyssée de la vie » [03/02/2006]
À Paris, avec le collectif « 30 ans ça suffit »[27/01/2006]

Cliquez ici 2005

Avortements officiels [14/10/2005]
« Avaler la pilule » [21/09/2005]
La constitution européenne et le "droit à la vie" [15/04/2005]
Sondage [25/02/2005]
L'inquiétude des avorteurs [01/02/2005]
Information « à la française » [28/01/2005]
J'aime les petits ours, les araignées, les phoques, les petits chiens ?[21/01/2005]
Sur un glas qui ne sonna pas [07/01/2005]
Le mensonge de trente ans [07/01/2005]

Cliquez ici 2004

Pour qui sonne le glas ? [31/12/2004]
Il y a quand même des médecins et des soignants pour lesquels la vie n'est pas un mot vide de sens [16/12/2004]
En marge des chiffres de l'avortement [12/11/2004]
Les chiffres français de l'avortement [05/11/2004]
Et la France ?[24/09/2004]
Des schizophrènes, on vous dit ! [24/09/2004]
Le décret "Douste" ou l'avortement à domicile [17/09/2004]
L'avortement au cœur de la cité [18/06/2004]
L'avortement facile [19/03/2004]
Un cas de schizophrénie aiguë [27/02/2004]
Les ravages de l'amendement Garraud [06/02/2004]
Communiqué du CFJD : Justice ou idéologie ? Il faut choisir [29/01/2004]

Cliquez ici 2002

Importante prise de position des évêques [19/12/2002]
Lu dans le Manuel du politiquement correct [12/11/2002]
La culture de mort ne se découpe pas [11/10/2002]
Communiqué de l'A.C.I.M. :
UBU - Lois [06/09/2002]
Christine Boutin se plaint : « Ma loyauté n'a pas été reconnue » [23/07/2002]
Communiqué de presse de la C.N.A.F.C. :
Généralisation de l'avortement :
les Assocations Familiales Catholiques dénoncent un projet européen
Boutin rallie la Majorité Présidentielle [30/07/2002]
Après la réponse de Chirac à Jean-Bernard Grenouilleau, les engagements de Chirac envers Boutin [16/05/2002]
Un triomphe sans précédent [13/05/2002]

Cliquez ici 2001

La déclaration de Jean-Pierre Maugendre à la 11ème Marche pour la Vie rappelle une vérité bien nécéssaire [08/11/2001]
N'oublions pas la pilule [17/09/2001]
Recours contre la loi Aubry [20/06/2001]
Des législateurs ou une caste de famantiques profiteurs ? [13 juin 2001]
Offensive intensifiée contre la France et l'avenir des Français [19/04/2001]

Cliquez ici 2000

Avortement à 12 semaines [06/12/2000]
Les parlemenatires ont massivement avalé la "pilule du lendemain" [30/11/200]
Bientôt la loi Aubry-Royal [25/09/2000]
Le Conseil d'État suit les réquisitions du Commissaire du gouvernement [03/07/2000]
Une proposition de loi en faveur des "femmes enceintes en difficultés" déposée à l'Assemblée Nationale [21/06/2000]
Revirement du Pr Israël Nisand ? [21/06/2000]
Recours contre la pilule "Royal" devant le Conseil d'État [15/06/2000]
Après le rapport Nisand, mise au point sur le nombre d'avortements concernant les bébés en France [04/04/2000]
Un sondage concernant la prolongation du délai légal de l'avortement sur www.tf1.fr [04/04/2000]
La "pilule du lendemain" distribuée à l'école de la République (3e partie) [03/02/2000]
Le rapport Nisand bientôt traduit dans les faits (2e partie) [20/01/2000]

Cliquez ici 1999

La "pilule du lendemain" distribuée à l'école de la République (2e partie) [28/12/1999]
La pilule contraceptive dite "pilule du lendemain" distribuée à l'école de la République [13/12/1999]
Le rapport Nisand bientôt traduit dans les faits [21/10/1999]
Une époustouflante logique de mort [15/03/1999]
Selon le gouvernement, l'avortement n'est pas encore assez facile [15/03/1999]