« Permettre
à un enfant handicapé de venir au monde est une
faute parentale et peut-être même le témoignage
d'un égoïsme démesuré »,
avait déclaré Henri Caillavet, dans un avis
officiel du C.C.N.E., dont il est membre.
Cette
insulte inqualifiable à l'égard des parents ayant
assumé le "handicap" de leur enfant, cette inhumaine
manifestation de mépris envers ceux qui refusent l'avortement,
serait-ce au prix de leur propre peine, ce rejet de ceux qui préféreront
toujours l'amour à la mort, cette provocation éhontée
contre les valeurs de la culture de vie, ont été
absous par le tribunal de grande instance de Paris.
« (
) heurter les convictions et la conscience
d'autrui en faisant connaître son point de vue ne constitue
pas intrinsèquement une faute, la liberté d'opinion
et d'expression demeurant la règle en la matière »(souligné
par nos soins) , a jugé le tribunal.
Le
collectif contre l'Handiphobie qui tentait d'obtenir réparation
dudit Caillavet pour ses propos injurieux devra s'habituer à
subir le mépris ou la haine de la "bienpensance".
Notons
que, selon cette nouvelle jurisprudence, accuser quelqu'un de
faire preuve « d'un égoïsme démesuré »,
n'est plus une injure publique, mais une manifestation de la liberté
d'opinion et d'expression. Chacun sait ce que vaut une telle liberté,
mesurée actuellement à l'aune des tabous de la République
française.
Pour
ne parler que du respect de la vie, nous connaissons une association
amie à qui la Fondation de France a refusé de transmettre
une subvention à elle destinée par une fondation
de bienfaisance, sous prétexte que cette association amie
portait dans sa profession de foi que l'avortement était
un "meurtre légalisé". Pour la très
officielle Fondation de France, la "liberté
d'opinion et d'expression" ne doit pas exister dans certains
domaines.
Et
puis, comment ne pas se souvenir aussi que des magistrats s'emploient
aujourd'hui en faveur de l'adoption d'une loi contre "l'homophobie".
Vous pourrez donc traiter d'égoïstes monstrueux les
parents d'enfants "handicapés", mais vous n'aurez
pas le droit de dire que les homosexuels sont des anormaux.
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