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LA
CULTURE DE VIE
FACE AUX TRIBUNAUX |
AVORTEMENT
CONTESTÉ :
CLASSEMENT SANS SUITE JUDICIAIRE |
[23/12/2005] |
Exemplaire,
et inévitable ce qui vient d’arriver à cette
société schizophrène. Des médecins
procèdent un jour à une "I.M.G.". L’ "I.M.G.",
interruption médicale de grossesse, est le type d’avortement
prévu par la loi Veil dans les cas où « il
existe une forte probabilité que l’enfant à
naître serait déclaré atteint d’une
affection d’une particulière gravité reconnue
comme incurable au moment du diagnostic», et qui peut
être pratiqué à tout moment de la grossesse.
Deux
ans plus tard, le père de l’enfant avorté,
qui a obtenu entre temps des informations complémentaires
sur la maladie ayant justifié le processus d’ "I.M.G.",
porte plainte pour avortement abusif.
Il
y a longtemps que nous avons annoncé que ce genre de situation
se présenterait inévitablement un jour. Dans le
cas présent, les médecins en cause ont scrupuleusement
respecté les dispositions prévues, et, dans le cadre
de loi Veil, aucun manquement ne peut raisonnablement leur être
reproché.
Mais,
la plainte déposée, et après expertise du
cas, ils se voient infliger, de la part du pôle santé
du tribunal de grande instance de Paris, un rappel à la
loi selon lequel la malformation constatée du fœtus
n’était pas suffisante pour justifier une "I.M.G.".
Cette étrange procédure judiciaire, qui implique
une infraction, ne prévoit cependant pas de sanction.
Levée
de boucliers des gynécologues-obstétriciens, grève
des "I.M.G." dans deux grands hôpitaux parisiens,
requête pour être reçu par le garde des sceaux.
Ce n’est pas le "droit à l’avortement"
qui est ici soulevé, mais le problème de l’intervention
de la justice dans une décision de nature médicale
en application de la loi. En fin de compte, le procureur de Paris
annonce officiellement que l’affaire sera classée
sans suite.
Le
cas qui sera plus difficile à résoudre, qui ressemble
à celui-là comme un frère, mais qui posera
le problème de l’avortement en tant que tel (on le
voit affleurer aux États-Unis), est celui d’une femme
qui se plaindra d’avoir été contrainte à
prendre la décision de mort, de ne pas avoir été
objectivement informée de toutes les conséquences
de l’acte d’avortement, d’être privée
indûment d’une affection filiale etc.
Du
point de vue social, rien, jamais ne justifiera la légalisation
d’une décision de mort, et nos sociétés
n’ont pas fini de se débattre parmi les contradictions
qu’une telle légalisation engendre fatalement.
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APRÈS
L'ARRÊT DE NÎMES |
[27/05/2005] |
Après
l’arrêt confirmatif de la Cour d’appel de Nîmes,
en date du 19 mai, (cf.
notre mise à jour de la semaine dernière) refusant
à cinq familles le droit de faire inscrire à l’état
civil leurs enfants morts nés, entre 16 et 22 semaines,
celles-ci ont décidé de se pourvoir en cassation.
Le sens de l’arrêt de Nîmes était facile
à prévoir.
Celui
de l’arrêt de cassation ne l’est pas moins.
Un jour, sans aucun doute, les juridictions européennes
auront également à trancher.
Le
plus important de tout cela, nous ne cesserons de le répéter,
est qu’en rompant avec l’ordre naturel des sociétés,
la législation avorteuse leur a fait une profonde et inguérissable
blessure dont elles sentiront la douleur aussi longtemps que la
cause n’aura pas disparu.
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L'HOMME
ET LE CRAPAUD VERT |
[04/03/2005] |
Nous
nous réservons pour un commentaire plus détaillé
au sujet des suites de l’arrêt de la Cour d’appel
de Metz, en date du 17 février, confirmant le jugement
du tribunal correctionnel de Thionville qui avait refusé
de reconnaître un homicide sur la personne d’un enfant
non né dont la mère avait été tuée
dans un accident de voiture.
Deux
réactions, en attendant, qui, chacune à leur manière,
nous mettent au cœur de la schizophrénie ambiante.
Bertrand
Mathieu, directeur du Centre de recherches constitutionnelles
fait le grand écart mais, sans le vouloir, fragilise gravement
la loi de mort : « Le droit français n’a
pas encore pris la mesure de la distinction entre la personne
juridique et l’être humain. Bien sûr que le
fœtus n’est pas une personne titulaire de droits fondamentaux.
Mais sa dignité, constitutionnellement reconnue,
impose que sa vie soit protégée, sauf dérogation,
en matière d’IVG, par exemple. (ndlr
: c’est nous qui soulignons) »
L’avocat
général à la Cour de cassation, Jerry
Sainte-Rose, va au fond des choses : « Si en
vous promenant, vous détruisez involontairement le projet
parental d’un crapaud vert, d’une pie grièche,
d’une couleuvre vipérine ou d’un papillon vitrail
vous encourez six mois d’emprisonnement (art. L. 415-3 du
Code de l’environnement) (…) La progéniture
du crapaud vert est mieux protégée par la loi française
que celle des humains. »
On
se rappelle le tollé provoqué, y compris dans la
majorité de "droite", par l’amendement
Garraud, dans lequel nous voyions (ce que Le Monde objecta
au garde des sceaux) « une brèche dans le mur
de la culture de mort », et nous en annoncions les
"ravages" (cf. les numéros 16 et 17, 29 décembre
2003 et 6 février 2004 de notre Courrier "électronique").
Ravages pour la culture de mort, évidemment ! Voici que
la famille de la jeune femme et de son bébé a décidé
de se pourvoir en cassation, espérant un changement de
jurisprudence, puis de se tourner vers la Cour européenne
de justice, espérant autre chose qu’un refus de trancher.
D’autres situations semblables sont d’ores et déjà
devant des juridictions françaises, et la question se posera
chaque jour, se posera indéfiniment, dressant sa logique
imparable contre la folie mortifère qui s’est emparée
de la société moderne.
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